In Berlin ist ein riesiger Skandal geplant:1) Den Büchereinkauf für die Berliner öffentlichen Bibliotheken soll zentralisiert und über einen einzigen, in Reutlingen ansässigen privaten Dienstleister abgewickelt werden.
2) Alle Titel in den Beständen, die länger als zwei Jahre nicht ausgeliehen wurden, sollen vernichtet werden.
Das führt zu einer verheerenden kulturellen Verarmung (Verzicht auf die in den Berliner Bibliotheken ansässigen Fachkompetenz, Verlust des öffentlichen Auftrags einer breiten kulturellen Bildung, Verlust der Vielfalt z.B. über Absprachen mit Grossisten für Sonderkonditionen bei Abnahme einer bestimmten Anzahl von Exemplaren eines Titels, u.v.m.)
Die geplante Vernichtung von Titeln, die länger als zwei Jahre nicht ausgeliehen wurden, bedeutet den Verlust eines unschätzbar wichtigen Teil des kulturellen Gedächtnisses. Der Auftrag der öffentlichen Bibliotheken ist n i c h t, bei möglichst geringem Platzverbrauch durch Archive die gängigen zwei, drei Bestseller pro Jahr an Frau/Mann/Kind zu bringen. Der öffentliche Auftrag besteht neben Bildung insbesondere darin, das kulturelle Erbe zu bewahren, zu pflegen und zur Verfügung zu stellen. Titel von einer ganzen Reihe späterer Literaturnobelpreisträger*innen, die zum Zeitpunkt ihres Erscheinens kommerziell erfolglos waren und deshalb schnell wieder aus den Buchhandlungen verschwanden, wären heute für immer verloren, würde es die wichtige Kulturarbeit der Bibliotheken nicht geben.
Deshalb meine dringende Bitte: Wiederholen wir nicht die in der Geschichte dieses Landes und der Stadt stattgefundene Vernichtung von Büchern.
*Bitte unterzeichnet die Petition gegen die Berliner Büchervernichtung und verbreitet sie weiter!*
https://www.openpetition.de/petition/online/ buechervernichten-in-berlin- bibliotheken-werden-kaputt- rationalisiert
Thursday, February 12, 2015
Petition gegen geplante Berliner Büchervernichtung
Bouleversement des intérêts US au Levant
par Thierry Meyssan
Alors que la guerre contre la Syrie avait été décidée en 2001 pour briser « l’Axe de la Résistance », pour faire main basse sur ses réserves de gaz, et remodeler le « Moyen-Orient élargi », les priorités de Washington ont été bouleversées. Le nouvel objectif est de stopper la contagion terroriste que tous les États impliqués alimentent et qu’aucun ne parvient plus à contrôler. Le complexe militaro-industriel, les notables de Washington et de grands médias espèrent désormais la victoire de la Syrie de Bachar el-Assad.
Réseau Voltaire International | Damas (Syrie) | 3 février 2015
Réseau Voltaire International | Damas (Syrie) | 3 février 2015
Alors que viennent de se tenir à Moscou, sous la présidence de Sergei Lavrov, deux jours de consultation entre le gouvernement syrien et 32 responsables de son opposition, presque tout le monde à Washington souhaite une victoire de Bachar el-Assad. Seuls les partis syriens qui soutiennent le principe de la lutte contre les jihadistes pourront participer au futur gouvernement d’union nationale.
La situation au Levant est susceptible d’évoluer rapidement d’une part en raison de la crise d’autorité à Washington et d’autre part à cause de l’accession du prince Salman au trône saoudien. Cette évolution pourrait être facilitée par une alternance politique en Israël.
En premier lieu, la crise d’autorité qui paralyse les États-Unis continue à mobiliser la classe dirigeante. Après l’appel du président honoraire du Council on Foreign Relations (CFR) pour que le président Obama s’entoure de personnalités expérimentées des deux camps [1], le New York Times a consacré un éditorial [2] à un rapport publié en octobre par la Rand Corporation [3].
Le principal think tank dédié aux questions militaires a opéré un retournement à 180° en un an. Selon lui, la victoire de la République arabe syrienne est désormais « l’option la plus souhaitable » pour les États-Unis, tandis que sa chute serait « la pire des issues ». Les groupes armés ont perdu tout soutien au sein de la population urbaine, les défections se sont interrompues depuis plus d’un an, et l’armée syrienne poursuit sa libération du pays. Au demeurant, poursuit la Rand, la victoire syrienne ne profitera pas à l’Iran tant que Daesh restera présent en Irak. L’institut pronostique que les États qui ont jusqu’à présent alimenté les jihadistes vont cesser de le faire. En effet, ils ne peuvent plus espérer vaincre la Syrie de cette manière et craignent désormais que les jihadistes ne se retournent contre eux. Par conséquent, conclue la Rand, il n’y aura pas de solution négociée avec les États sponsors, mais une claire victoire du « régime » à laquelle les États-Unis devraient être associés.
On observera le changement radical de position du complexe militaro-industriel. Il y a un an, la Rand préconisait de bombarder la Syrie comme la Libye, et de mener une action limitée au sol en créant des zones protégées, administrées par les « révolutionnaires ». Aujourd’hui, elle admet implicitement qu’il n’y a jamais eu de révolution en Syrie et, qu’après un long moment d’hésitation sur son avenir, la majorité sunnite soutient à nouveau la République laïque.
L’ambiance aujourd’hui à Washington ressemble à celle du début 2006, lorsque l’armée de Terre était enlisée en Afghanistan et en Irak et que Donald Rumsfeld tentait de cacher la défaite. À l’époque, le Congrès créa la Commission Baker-Hamilton. Celle-ci, à l’issue de huit mois de travaux conclut que les Forces US ne parviendraient pas à stabiliser les pays qu’elles occupaient sans l’aide de l’Iran et de la Syrie. Le tableau de la situation militaire qu’elle dressa était si effrayant que les États-uniens sanctionnèrent George W. Bush aux élections de mi-mandat. Le président sacrifia alors Rumsfeld et le remplaça par un membre de la Commission, Robert Gates. Le nouveau secrétaire à la Défense conclut des accords de terrain avec Téhéran et Damas, acheta les principaux groupes de la Résistance irakienne (la carotte) et augmenta le nombre de troupes sur place (le bâton) jusqu’à stabiliser la situation.
Deuxièmement, en Arabie, le nouveau roi Salman a d’abord tenté de limoger tous les anciens partisans de son prédécesseur, allant même jusqu’à congédier le prince Miteb et le secrétaire général du palais deux heures après la mort du roi Abdallah. Puis, il est revenu sur ses décisions après avoir reçu les condoléances de son suzerain états-unien. En définitive, Miteb sera le seul survivant de l’ère précédente, tandis que le prince Bandar a été renvoyé. Or, Bandar entretenait Daesh, avec l’aide de la CIA, de manière à faire pression sur le roi Abdallah dans l’intérêt du clan des Sudeiris.
Son éviction, exigée par le président Obama, marque probablement la fin de la prédominance saoudienne sur le terrorisme international. Cette fois —la quatrième— devrait être la bonne :
en 2010, le prince avait été banni pour avoir tenté d’organiser un coup d’État, mais il était revenu à la faveur de la guerre contre la Syrie ;
en 2012, il avait été victime d’un attentat en rétorsion de l’assassinat des membres du Conseil syrien de sécurité nationale, mais il était revenu aux affaires un an plus tard, affaibli et obsessionnel ;
en 2014, John Kerry exigeait à nouveau son renvoi, mais il revenait sur le devant de la scène à la faveur de la crise égyptienne ;
il vient d’être sacrifié par son propre clan ce qui ne lui laisse pas de perspective de retour à court ou moyen terme.
en 2010, le prince avait été banni pour avoir tenté d’organiser un coup d’État, mais il était revenu à la faveur de la guerre contre la Syrie ;
en 2012, il avait été victime d’un attentat en rétorsion de l’assassinat des membres du Conseil syrien de sécurité nationale, mais il était revenu aux affaires un an plus tard, affaibli et obsessionnel ;
en 2014, John Kerry exigeait à nouveau son renvoi, mais il revenait sur le devant de la scène à la faveur de la crise égyptienne ;
il vient d’être sacrifié par son propre clan ce qui ne lui laisse pas de perspective de retour à court ou moyen terme.
Troisièmement, l’attaque du Hezbollah par Israël suivie de la riposte du Hezbollah contre Israël met paradoxalement en évidence la faiblesse de Benjamin Netanyahu en pleine période électorale. Le Premier ministre sortant espérait que la Résistance libanaise serait incapable de riposter à son agression et qu’il sortirait auréolé de cet affrontement. Son erreur de calcul pourrait lui coûter son poste, pour la plus grande joie de la Maison-Blanche qui ne masquait plus depuis longtemps son exaspération devant son fanatisme.
Des évolutions à Washington, à Riyad et peut-être bientôt à Tel-Aviv, on peut raisonnablement conclure que dans les mois à venir, les États-Unis vont concentrer leurs efforts pour exclure Daesh du Levant et le projeter, hors de leur zone d’influence, contre la Russie et la Chine. De son côté, l’Arabie saoudite devrait essayer à la fois de sauver son autorité chez ses voisins, au Bahrein et au Yémen, tout en apportant son aide au grand perdant de la guerre contre la Syrie, le président Recep Tayyip Erdoğan, que les États-Unis ont décidé de faire chuter. Cette évolution sera plus ou moins longue selon les résultats électoraux à Tel-Aviv. Bien que les jihadistes soient devenus une menace pour la stabilité de tous les États du Levant, y compris Israël, M. Netanyahu pourrait continuer à mettre son aviation et ses hôpitaux à leur service. Mais on imagine mal qu’il persiste lorsque tous les autres États de la région les combattront. Au contraire, dans le cas où le Premier ministre perdrait les élections, son successeur prêterait immédiatement main forte aux États-Unis contre les jihadistes.
Une fois encore, Damas, la plus vieille ville habitée au monde, aura survécu aux barbares qui voulaient la détruire.
Maßnahmenpaket zur Umsetzung der Minsker Vereinbarungen
Berlin/Minsk - Die wichtigsten Punkte der Abschlusserklärung von Minsk:
- Die Ukraine, Russland, Deutschland und Frankreich wollen ein Aufsichtsgremium einsetzen, um die Umsetzung des Minsker Waffenstillstandsabkommens für die Ostukraine vom September zu kontrollieren. Die Treffen der vier Länder werden als "Normandie-Format" bezeichnet, weil das erste Gipfeltreffen dieser Art im vergangenen Juni in der Normandie stattfand.
- Deutschland und Frankreich verpflichten sich in der Erklärung dazu, technische Hilfe bei der Wiederherstellung des Bankensektors in den Konfliktgebieten zu leisten.
- Die Gespräche zwischen EU, Ukraine und Russland über Energiefragen sollen fortgesetzt werden. Zudem soll es Gespräche über die russischen Bedenken gegen das Freihandelsabkommenzwischen der Ukraine und der EU geben.
- Die Staats- und Regierungschefs bekennen sich "zur Vision eines gemeinsamen humanitären und wirtschaftlichen Raums vom Atlantik bis zum Pazifik auf der Grundlage der uneingeschränkten Achtung des Völkerrechts und der Prinzipien der OSZE".
Hier lesen Sie die Gipfelerklärung von Minsk im Wortlaut:
"Der Präsident der Russischen Föderation, Wladimir Putin, der Präsident der Ukraine, Petro Poroschenko, der Präsident der Französischen Republik, François Hollande, und die Bundeskanzlerin der Bundesrepublik Deutschland, Angela Merkel, bekräftigen ihre uneingeschränkte Achtung der Souveränität und der territorialen Unversehrtheit der Ukraine.
Sie sind der festen Überzeugung, dass es zu einer ausschließlich friedlichen Lösung keine Alternative gibt. Sie sind fest entschlossen, zu diesem Zweck einzeln und gemeinsam alle möglichen Maßnahmen zu treffen. Vor diesem Hintergrund unterstützen die Staats- und Regierungschefs das am 12. Februar 2015 angenommene und unterzeichnete Maßnahmenpaket zur Umsetzung der Minsker Vereinbarungen, das von allen Unterzeichnern des Minsker Protokolls vom 5. September 2014 und des Minsker Memorandums vom 19. September 2014 unterschrieben wurde. Die Staats- und Regierungschefs werden zu diesem Prozess beitragen und ihren Einfluss auf die jeweiligen Parteien ausüben, um die Umsetzung dieses Maßnahmenpakets zu erleichtern.
Deutschland und Frankreich werden technische Expertise für die Wiederherstellung des Bankensektors in den betroffenen Konfliktgebieten zur Verfügung stellen, möglicherweise durch die Schaffung eines internationalen Mechanismus zur Erleichterung von Sozialtransfers.
Die Staats- und Regierungschefs teilen die Überzeugung, dass eine verbesserte Zusammenarbeit zwischen der EU, der Ukraine und Russland der Beilegung dieser Krise förderlich sein wird. Zu diesem Zweck unterstützen sie die Fortsetzung der trilateralen Gespräche zwischen der EU, der Ukraine und Russland über Energiefragen mit dem Ziel, nach dem Gas-Paket für den Winter weitere Folgeschritte zu vereinbaren.
Sie unterstützen ferner trilaterale Gespräche zwischen der EU, der Ukraine und Russland, um praktische Lösungen für Bedenken zu erreichen, die Russland mit Blick auf die Umsetzung des tiefgreifenden und umfassenden Freihandelsabkommens zwischen der Ukraine und der EU geäußert hat.
Die Staats- und Regierungschefs bekennen sich unverändert zur Vision eines gemeinsamen humanitären und wirtschaftlichen Raums vom Atlantik bis zum Pazifik auf der Grundlage der uneingeschränkten Achtung des Völkerrechts und der Prinzipien der OSZE. Die Staats- und Regierungschefs fühlen sich der Umsetzung der Minsker Vereinbarungen weiter verpflichtet. Zu diesem Zweck vereinbaren sie die Schaffung eines Aufsichtsmechanismus im Normandie-Format, der in regelmäßigen Abständen zusammentreten wird, und zwar in der Regel auf der Ebene hoher Beamter der Außenministerien."
Quelle: http://www.spiegel.de/politik/ausland/ukraine-gipfel-in-minsk-die-abschlusserklaerung-im-wortlaut-a-1018096.html
Quelle: http://www.spiegel.de/politik/ausland/ukraine-gipfel-in-minsk-die-abschlusserklaerung-im-wortlaut-a-1018096.html
The Globalization of War: America’s “Long War” against Humanity
Global Research, February 12, 2015
Theme: US NATO War Agenda
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America’s hegemonic project in the post 9/11 era is the “Globalization of War” whereby the U.S.-NATO military machine –coupled with covert intelligence operations, economic sanctions and the thrust of “regime change”— is deployed in all major regions of the world. The threat of pre-emptive nuclear war is also used to black-mail countries into submission.
This “Long War against Humanity” is carried out at the height of the most serious economic crisis in modern history. It is intimately related to a process of global financial restructuring, which has resulted in the collapse of national economies and the impoverishment of large sectors of the World population.
The ultimate objective is World conquest under the cloak of “human rights” and “Western democracy
Der Duma-Abgeordnete Wjatscheslaw Nikonow zitierte seinen Freund Thomas Graham, den Ex-Berater von Präsident George Bush jr. in Sachen Russland-Politik, die „Hauptursache des Konflikts in der Ukraine“ sei Zbigniew Brzeziński:
Foto: Nikolai Jolkin
„Hätte er in seinem Buch "Die einzige Weltmacht" nicht geschrieben, ohne die Ukraine könne sich Russland nicht als Supermacht wieder etablieren, die Sowjetunion nicht wiederbeleben, dann würde niemand an die Ukraine im Kontext der Konfrontation mit Russland denken. In den USA würde man nicht einmal wissen, wo diese Ukraine liegt.“
Die Ukraine als Staat befindet sich seit dem zehnten Jahrhundert ständig an der Konfrontationslinie zwischen Russland und Europa. Im Laufe der Geschichte vergrößerte die Ukraine ihr Gebiet dank Geschenken Russlands und der Sowjetunion, meint Wjatscheslaw Nikonow:
„Der Ostteil, in dem das Industriegebiet Donbass liegt, wurde auf Lenins Beschluss der Ukraine angegliedert, da er auf diesem Territorium das Proletariat entstehen lassen wollte, aber auch damit rechnete, mit diesem Geschenk die Ukraine dazu bringen zu können, dass sie dem Staatsverband der UdSSR beitrat. Ein noch größeres Geschenk kam von Stalin: Ergänzung um polnische, rumänische, teilweise auch ungarische Territorien im Westen, die nach dem Zweiten Weltkrieg der Ukraine angegliedert wurden.
Dabei hatte auch Hitler während des Krieges gegen die Sowjetunion die nationalistische Karte ausgespielt, wobei er ukrainische SS-Verbände bildete, die hauptsächlich in Strafaktionen unter der Leitung von Stepan Bandera und seinen Mitkämpfern eingesetzt wurden, die in der heutigen Ukraine zu Nationalhelden erklärt wurden. Ihre Hände sind mit dem Blut Hunderttausender Ukrainer, Juden, Russen und Polen beschmiert. Gerade damals entstanden die radikalsten Formen des ukrainischen Nationalismus.
Nach Kriegsende zogen die Abwehr- und Gestapoverbände, die in der Ukraine eingesetzt worden waren, nach Langley, in die CIA. Von dort aus wurden bis in die frühen 50er Jahre hinein die Einsätze der sogenannten „Waldbrüder“ im Westen der Ukraine gegen die Sowjetunion gelenkt. Eine der Leiterinnen der ukrainischen CIA-Abteilung, Tochter eines der engsten Mitkämpfer Banderas, Kateryna Tschumatschenko wurde die Frau des ukrainischen Präsidenten Wiktor Juschtschenko.“
Nach dem Zerfall der Sowjetunion beschäftigten sich die USA nach wie vor mit der Ukraine, zum Unterschied von Moskau, das die Ukraine einfach für seinen natürlichen Partner hielt, behauptet Wjatscheslaw Nikonow. Und die fünf Millionen Dollar, die von den USA angeblich zur Unterstützung der ukrainischen Demokratie und im Grunde genommen für den Regimewechsel ausgegeben wurden, machten nur die Spitze des großen Eisbergs der Bemühungen um die Absonderung der Ukraine von Russland aus:
„Die USA haben mit ihrer Absicht nie hinterm Berg gehalten, eine erneute Integration im postsowjetischen Raum zu verhindern, die ein Machtzentrum ins Leben rufen könnte, fähig, die globale Vorherrschaft Amerikas herauszufordern. Eigentlich wurde Russland auch als eines von diesen Zentren betrachtet. Auf dem Territorium der Ukraine war eine Vielzahl an NGOs tätig, welche nicht nur von den USA, sondern auch von ihren Verbündeten – Deutschland, Polen, Frankreich – unterstützt wurden und auf das gleiche Ziel hinarbeiteten, wobei sie bewiesen, die Ukraine sei nicht Russland, sondern das Gegenteil von Russland. Man war ernstlich bestrebt, die Ukraine nicht nur von der GUS zu trennen, sondern auch in einen Nato-Mitgliedsstaat zu verwandeln.“
Natürlich war diese Perspektive für Russland inakzeptabel:
„Unsere Wehrexperten gingen davon aus, dass Russland, falls die Ukraine in die Nato aufgenommen wird, auf ihrem Territorium US-Streitkräfte stationiert bzw. auf der Krim amerikanische Marinestützpunkte eingerichtet werden, in militärischer Hinsicht schutzlos bleibt, es sei denn, dass Russland Kernwaffen einsetzt“, erläutert Wjatscheslaw Nikonow. „Allein dies würde eine dramatische Senkung der Atomschwelle bedeuten und für eine erhebliche Gefährdung der Sicherheit Russlands angesehen werden.“
Bei der Auslösung des Konflikts in der Ukraine haben die EU-Spitzen laut Wjatscheslaw Nikonow ihre amerikanischen Amtskollegen befolgt, doch schwebten ihnen auch eigene Vorteile vor: eine Erweiterung der EU, zusätzliche Stärkung der europäischen Geschäftswelt, der EU-Politik in Osteuropa. Die Weigerung des Präsidenten Janukowitsch, das Assoziierungsabkommen mit der EU zu unterzeichnen, erregte heftiges Missvergnügen sowohl bei den USA, als auch in Europa und bei der westlich orientierten ukrainischen Elite:
„Der verfassungswidrige Staatsstreich, dessen Ergebnis von den westlichen Hauptstädten augenblicklich anerkannt wurde, sowie die absolut illegitime Regierung in Kiew wurden als solche nicht nur in Moskau, sondern auch in einem Großteil der Ukraine betrachtet. Das, was dies Regime anschließend zu machen anfing, passte nicht mehr in den Rahmen eines zivilisierten Verhaltens hinein. Dies Verhalten kann ich nur damit erklären, dass die Ukraine inzwischen total fremdgesteuert wird.“
Wjatscheslaw Nikonow sprach darüber, dass die Staatsspitze der Ukraine kein Hehl aus dem Umstand machen, dass in allen staatlichen Einrichtungen in Kiew Ersatzminister und eine Vielzahl an Beratern aus unterschiedlichsten Ländern, vor allem aus den USA sitzen:
„Kein ukrainischer Politiker hätte den Befehl erteilt, unter dem Vorwand einer Anti-Terror-Operation Truppen zur Ermordung eigener Mitbürger zu entsenden, nur weil sie mehr Autonomie und die Erlaubnis verlangt hatten, russische Sprache zu benutzen. In Wirklichkeit war es eine Unterdrückung des friedlichen Protestes gegen die Behörden in Kiew, dann griffen die Leute zu Waffen, nachdem die ukrainischen Truppen begonnen hatten, ihre Angehörigen zu töten. Die Bewohner der Ostukraine, die sich den Usurpatoren der Staatsgewalt in Kiew nicht fügen wollten und um ihr Leben fürchteten, organisierten sich nach und nach und bildeten Milizen. Heute liegt die Opferzahl unter den Zivilisten in der Ukraine weit über den 4.500, die von der Uno genannt werden. Ebenfalls kolossal ist die Zahl der gefallenen Angehörigen der ukrainischen Streitkräfte.“
Man muss sich fragen: warum ist das passiert?
„Im Osten der Ukraine haben sich die legitimen Machtorgane aus Angst aufgelöst, weil dort die russische Militärpräsenz fehlte, die ein Referendum wie auf der Krim gewährleisten könnte. So nahm der Krieg einen schwelenden Charakter an. Und das Fürchterlichste: dort sterben sehr viele alte Leute, sie verhungern einfach. Sie haben ihre Renten schon seit Monaten nicht bekommen, auch gibt es in Kleinstädten keine Lebensmittel. Und selbst die humanitäre Hilfe vonseiten Russlands wird von Kiew als ein Fall von Aggression aufgefasst.“
„Ursprünglich stand der Ukraine eine gute Lösung zur Verfügung, nämlich die Föderalisierung, bei der Menschen im Osten ihre Gouverneure, ihre Behörden wählen könnten, wie es in Russland oder Deutschland der Fall ist“, fährt der Staatsduma-Abgeordnete Wjatscheslaw Nikonow fort. „Aber nachdem gegen sie Truppen eingesetzt wurden, glaube ich kaum, dass jemand in Donezk und Lugansk sich in den ukrainischen Staatsverband zurücksehnt.
Die Lage hat sich noch mehr festgefahren, nachdem Poroschenko erklärt hatte, Kiew unterbreche dort die Tätigkeit der staatlichen Machtorgane der Ukraine und stelle die Bankgeschäfte ein. Dies bedeutet die vollständige Isolierung dieser Regionen von dem ukrainischen Finanzsystem: Lehrer und Ärzte werden ihre Gehälter und die Senioren ihre Renten nicht bekommen. Folglich wird der Osten der Ukraine nicht einmal für einen Teil dieses Staates angesehen.“
Nikonow zufolge begeht die Ukraine einen Fehler nach dem anderen. Einer davon war die Durchführung der Parlamentswahlen während des Krieges, wobei an diesen Wahlen mehrere Millionen Wähler im Osten der Ukraine nicht teilgenommen haben. So werden diese Wähler keine eigenen Repräsentanten im ukrainischen Parlament und werden sie wohl nimmer dorthin entsenden. Wjatscheslaw Nikonow sieht keine reale Möglichkeit zur Konfliktlösung. Laut ihm gehören alle guten Lösungen der Vergangenheit an. Laut ihm kommt es wahrscheinlich zu Minsk 2, aber dies Treffen soll auf der Ebene nicht der zweitrangiger, sondern der erstrangiger Politiker stattfinden.
Weiterlesen: http://de.sputniknews.com/german.ruvr.ru/2014_11_26/Zbigniew-Brzezi-ski-Hauptursache-der-Ukraine-Krise-1261/
Weiterlesen: http://de.sputniknews.com/german.ruvr.ru/2014_11_26/Zbigniew-Brzezi-ski-Hauptursache-der-Ukraine-Krise-1261/
Obama: 'We have to twist arms when countries don't do what we need them to'
U.S. President Barack Obama (Reuters/Larry Downing)
President Barack Obama has said the reality of “American leadership” at times entails “twisting the arms” of states which “don’t do what we need them to do,” and that the US relied on its military strength and other leverage to achieve its goals.
In a broad-ranging interview with Vox, which Obama himself described as a venue "for the brainiac-nerd types," the US president both denied the efficacy of a purely “realist” foreign policy but also arguing that at times the US, which has a defense budget that exceeds the next 10 countries combined, needed to rely on its military muscle and other levers of power.
Lauding the rule-based system to emerge in the post-World War II era, Obama admitted it wasn’t perfect, but argued “the UN, the IMF, and a whole host of treaties and rules and norms that were established really helped to stabilize the world in ways that it wouldn't otherwise be.”
He argued, however, that the efficacy of this idealistic, Wilsonian, rule-based system was severely tested by the fact that “there are bad people out there who are trying to do us harm.”
In the president’s view, the reality of those threats has compelled the US to have “the strongest military in the world.” Obama further says that “we occasionally have to twist the arms of countries that wouldn't do what we need them to do if it weren't for the various economic or diplomatic or, in some cases, military leverage that we had — if we didn't have that dose of realism, we wouldn't get anything done, either.”
'We occasionally have to twist the arms of countries that wouldn't do what we need them to do'
Obama argues that the US doesn’t have “military solutions” to all the challenges in the modern world, though he goes on to add that “we don’t have a peer” in terms of states that could attack or provoke the United States.
“The closest we have, obviously, is Russia, with its nuclear arsenal, but generally speaking they can't project the way we can around the world. China can't, either. We spend more on our military than the next 10 countries combined,” he said.
Within this context, Obama said that “disorder” stemming from “failed states” and “asymmetric threats from terrorist organizations” were the biggest challenges facing the international community today.
Obama also argued that tackling these and other problems entailed “leveraging other countries” and “other resources” whenever possible, while also recognizing that Washington is “the lead partner because we have capabilities that other folks don't have.”
'We spend more on our military than the next 10 countries combined'
This approach, he said, also led to “some burden-sharing and there's some ownership for outcomes.”
When asked about the limits of American power, Obama conceded that there were things that his administration simply cannot do in terms of power projection, but remained upbeat.
“Well, American leadership, in part, comes out of our can-do spirit. We're the largest, most powerful country on Earth. As I said previously in speeches: when problems happen, they don't call Beijing. They don't call Moscow. They call us. And we embrace that responsibility. The question, I think, is how that leadership is exercised. My administration is very aggressive and internationalist in wading in and taking on and trying to solve problems.”
U.S. President Barack Obama speaks at the United Nations meeting in New York September 25, 2014. (Reuters/Kevin Lamarque)
This appeal to US leadership, which has often been couched within the notion of American exceptionalism, has regularly been questioned by Moscow.
'American leadership, in part, comes out of our can-do spirit'
Russian Foreign Minister Sergey Lavrov took issue with the notion past September, following Obama’s speech before the UN in which the US president named “Russian aggression in Europe” along with the Ebola epidemic and ISIS as threats to international peace and security.
Lavrov said that Obama’s address to the UN was the “speech of a peacemaker – the way it was conceived,” but added that he had “failed to deliver, if one compares it to real facts.”
The Russian foreign minister added that Obama had presented a worldview based on the exceptionality of the United States.
“That's the worldview of a country that has spelt out its right to use force arbitrarily regardless of the UN Security Council's resolutions or other international legal acts in its national defense doctrine,”Lavrov said.
In a September 2013 Op-Ed article in the New York Times, Russian President Vladimir Putin said that the concept of American exceptionalism was a precarious one in the global arena.
"It is extremely dangerous to encourage people to see themselves as exceptional, whatever the motivation," Putin wrote. "There are big countries and small countries, rich and poor, those with long democratic traditions and those still finding their way to democracy. Their policies differ, too. We are all different, but when we ask for the Lord’s blessings, we must not forget that God created us equal."
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